360°

Montures de seconde main :
n’oubliez pas vos obligations
administratives!

Dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique, un amendement présenté par la sénatrice de la Gironde, Nathalie Delattre, a proposé de simplifier considérablement les démarches administratives (déclaration préalable et tenue d’un registre) dont doivent s’acquitter les opticiens pour revendre des produits de seconde main. Faute de soutien de la part du gouvernement comme de la rapporteure du projet de loi, cet amendement a été rejeté en 1re lecture au Sénat, au motif “qu’il est indispensable de garantir une traçabilité des montures qui sont des dispositifs médicaux”. Pour rappel, si vous êtes engagé dans une démarche de seconde main, vous avez pour obligation de le déclarer au préalable en préfecture ou sous-préfecture et de tenir un registre. Le non-respect de ces obligations vous exposent à une amende de 30 000 € et de 6 mois de prison.

Montures de seconde main :<br />
n'oubliez pas vos obligations<br />
administratives!

Adaptation des prescriptions :
bien mentionner toutes vos
coordonnées sur l’ordonnance

Alors qu’on attend toujours le décret sur l’adaptation de la primo-prescription par l’opticien (lire page 13), il est bon de rappeler les règles du code de la santé publique qui régissent la modification de la correction optique sur les prescriptions valides, après examen de réfraction et sauf opposition du prescripteur mentionnée sur l’ordonnance, prévues par le décret de 2016 :
• Nécessité d’en informer le prescripteur “par tout moyen garantissant la confidentialité des informations transmises”.
• Report sur l’ordonnance de l’adaptation de la correction réalisée, inscription lisible des nom, prénom, qualité, identifiant d’enregistrement (numéro RPPS) de l’opticien, datation et signature de cette modification.

270 529 €

C’est le prix moyen des cessions de fonds de commerce d’optique en 2023, soit une hausse de +14,5 % par rapport à 2022 (236 330 €), selon la dernière étude du cabinet Altares Dun & Bradstreet. Une hausse des prix de cession qui se confirme en 2024 : lors du 1er trimestre, un fonds de commerce d’optique s’est cédé, en moyenne, pour 295 426 €. Les opticiens demeurent dans le top 10 (en 7e position) des secteurs où les prix moyens de cession restent les plus élevés. Les pharmacies figurent toujours en tête de ce classement, devant les supermarchés et les hôtels.