360°

Cyberattaque de Viamedis et
d’Almerys :
une enquête est ouverte

Le BTS-OL compte parmi les 15 diplômes les plus demandés en VAE (Validation des acquis de l’expérience). Mais ce parcours est longtemps resté difficile d’accès, du fait de la complexité des procédures et des difficultés de financement. De récentes mesures changent la donne, notamment le doublement des congés VAE accordés et un guichet unique d’accès aux formations. Et, surtout, la branche via la CPNE-FP (Commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle) de l’optique-lunetterie renforce cet élan avec une adaptation du financement Pro A. Désormais, les formations complémentaires portant sur l’analyse de la vision, la contactologie et/ou l’optométrie notifiées par l’organisme certificateur lors de l’examen de la recevabilité de la demande peuvent faire l’objet d’une prise en charge de 50 €/h, plafonnée à 3 000 €. Un financement qui peut être complété si nécessaire par un abondement jusqu’à 5 000 €. La branche va également lister les formations qui proposent cette passerelle qu’est la VAE et faciliter l’accompagnement en magasin, pour que le postulant soit bien encadré et tutoré. De ce fait, la CPNE-FP couvre l’accompagnement “tutoral” à hauteur de 230 € par mois pendant 6 mois

VAE

“Un support de
l’État”
pour les verres
de freination
de la myopie ?

En octobre dernier, le député de l’Aisne Jocelyn Dessigny (RN) interrogeait, dans une question écrite, le ministère de la Santé et de la Prévention sur les mesures qu’il entendait prendre pour “améliorer la recherche médicale et scientifique en ophtalmologie et, précisément, sur la maculopathie myopique”. Le gouvernement a publié sa réponse dans Le Journal officiel du 12 mars d’une façon plutôt ambiguë : “les projets portant sur les verres dit freinateurs, qui pourraient ralentir la progression de la myopie, font également l’objet d’instructions approfondies pour un support de l’État”. Que faut-il y voir ? Une volonté du gouvernement de mieux prendre en charge, via la Cnam, les verres de freination ? Ou plutôt, au vu du périmètre du ministère répondant, un meilleur financement de la recherche en ce qui concerne ces verres ? Pour rappel, l’année dernière, Hoya avait interpellé les pouvoirs publics pour que ces derniers obtiennent un code LPP spécifique, et donc soient mieux remboursés… Il n’y a aucune réponse du CEPS (Comité économique des produits de santé) définitive à ce jour.

+22 % : forte augmentation<br />
du chômage des<br />
entrepreneurs en optique